AU PROGRAMME
KAASH • CHORÉGRAPHIE AKRAM KHAN • Durée 25 min
Musique Nitin Sawhney. Conception scénographie Anish Kapoor. Lumières Aideen Malone. Costumes Kimie Nakano. Confection des costumes Paca Naharro. Aide à la chorégraphie Eulàlia Ayguadé Farro, Nicola Monaco.
Créée en 2002, Kaash (« si seulement » en hindi) est l’une des oeuvres majeures d’Akram Khan, qui signe le début de sa reconnaissance internationale. Kaash est une sublime évocation de l’origine du monde.
Les dieux hindous, les trous noirs, les cycles de temps indiens, la création et la destruction sont les points de départ de cette pièce. Jusqu’à la fin, public et danseurs vont vivre à l’unisson du chaos. Entre ombre et lumière, Kaash défie le temps et matérialise la volonté d’Akram Khan de construire des ponts entre la danse contemporaine et la danse kathak indienne.
LO QUE NO SE VE • CHORÉGRAPHIE GUSTAVO RAMÍREZ SANSANO • Durée 18 min
Musique Franz Schubert. Conception décors et éclairages Luis Crespo Portero et Gustavo Ramírez Sansano. Costumes Gustavo Ramírez Sansano (conception), Sorne Blasi (confection).
Sur scène, trois duos se succèdent et donnent à voir différentes façons de comprendre les relations de couple. L’oeuvre rompt avec l’ancien idéal de l’amour parfait, en exposant tout ce que les relations amoureuses impliquent, et normalise les séparations. À travers cette pièce, le chorégraphe montre que les différentes relations tout au long de la vie permettent d’expérimenter, d’apprendre et de mieux connaître l’amour. Une proposition intimiste et pleine de sensibilité.
MINUS 16 • CHORÉGRAPHIE, DÉCORS ET COSTUMES OHAD NAHARIN • Durée 35 min
Musiques divers compositeurs. Lumières Bambi (adaptée par Ohad Naharin). Assistants chorégraphe Yoshifumi Inao et Hillel Kogan.
Minus 16 est une pièce construite à partir d’extraits de précédentes oeuvres d’Ohad Naharin, dont Mabul, Anaphaza et Zachacha. Au son de musiques traditionnelles israéliennes et cubaines, les danseurs parés de costumes noirs se soumettent aux contraintes de l’improvisation et de la participation du public. Dans cette pièce, le chorégraphe utilise une technique particulière pour capturer les mouvements instinctifs des danseurs, ajoutant ou soustrayant des éléments qui permettent de refléter l’individualité de chacun, prouvant ainsi que la danse est un langage universel.
« C’est assez déroutant de voir tous ces corps en harmonie parfaite et toutes ces émotions passer sur les visages des artistes. » À la une
© Franck Thibault.