Antigone

Laurence Cordier aborde la destinée d’une femme engagée dont le corps devient le porte étendard des héroïnes sacrifiées en silence.

Après une création sur le corps désirant chez Annie Ernaux en 2016, une deuxième sur le corps déchiré chez Frida Kahlo en 2020, cette troisième oeuvre nous met elle aussi face au destin hors norme d’une femme indocile. Antigone, fille du couple damné formé par OEdipe et sa mère Jocaste, est bien de ces femmes. Polynice et Étéocle, ses deux frères s’affrontent à mort pour le trône. Leur oncle Créon, nouveau roi de Thèbes, décide de priver Polynice de sépulture et de livrer son cadavre aux chiens. Antigone se rebelle, refusant le traitement réservé à son frère malgré sa traîtrise.

Antigone n’est pas la fanatique qu’on veut parfois nous faire croire, ses motivations ne sont ni politiques ni religieuses. À l’instar d’une Greta Thunberg, elle est une lanceuse d’alerte qui, à son insu, incarne quelque
chose de plus grand qu’elle. Laurence Cordier

Production La Course Folle. Coproductions Théâtre de la Manufacture-Centre Dramatique National Nancy-Lorraine, Maison de la culture Bourges/Scène nationale, L’Azimut – Antony/Châtenay-Malabry - Pôle National Cirque en Ile-de-France, Théâtre du Château d'Eu - Scène conventionnée d'intérêt national - Art en territoire, Théâtre de Chartres - Scène conventionnée d'intérêt national Art et création, Le Gallia Théâtre scène conventionnée de Saintes. Avec la participation artistique du Jeune théâtre national. Construction du décor : Ateliers de la Maison de la culture Bourges/Scène nationale. Projet soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC - Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire et la Ville de Tours dans le cadre du dispositif d’aide à la création. Avec le soutien de La Pratique, AFA de l’Indre, Résidanses
pluridisciplinaires à Vatan, le Service Culturel de l’Université de Tours et Le Théâtre du Peuple, Bussang. © Marie Pétry.